Jocelyn de Lagasnerie a « crevé l'écran » ces dernières semaines grâce à la réalisation de très belles images du…
1 an après, qu’a apporté le drone de la municipalité ?
Il y a 15 mois de cela, la Ville de Bergerac se dotait pour la première fois d’un drone, piloté par un agent de la ville. Marc Delbos, photographe depuis 30 ans à la mairie de Bergerac a réalisé de nombreuses opérations et a désormais à son actif de nombreuses heures de vol.
Une évolution des technologies qui sert l’avancée de la Ville
Quand il voit débarquer les premiers Macintosh à la mairie de Bergerac en 1989, Marc Delbos ne se doutait pas que 30 ans plus tard, il aurait entre ses mains un appareil photo de haute performance, monté sur un châssis à 4 hélices avec à peine le bruit d’un moustique en plein été. Pourtant, aujourd’hui dans le ciel Bergeracois, le Mavic 2 Pro de la marque DJI, reconnue mondialement, vole à travers la cité périgourdine depuis maintenant le mois d’avril 2021. 3 semaines de formation, sans compter les heures d’apprentissage d’un bouquin aussi lourd que le drone lui-même et un examen passé au centre de la Direction Générale de l’Aviation Civile, ou DGAC, ont permis à la Mairie de Bergerac et son télépilote attitré de pouvoir commencer ses missions. Qui de mieux qu’un photographe expérimenté, connaissant toute la législation sur le droit à l’image, pour remplir les cases du poste.
Un appareil photo volant, indispensable dans de nombreuses tâches
Le drone, qui pèse ses 900 grammes au décollage, est avant tout un formidable outil, capable de rendre service à de nombreuses occasions. Inspection de bâtiments et toitures dans des lieux difficiles d’accès, photographies dans le cadre de la promotion du tourisme de la Ville, montage vidéos pour de l’animation numérique, les tâches affectées à l’utilisation du drone sont précises et réglementées. Avec 200 vols et 13h passées en l’air, l’aéronef est cependant lourdement contrôlé. Le prix à payer pour obtenir des images inimitables, mais aussi un accès presque impossible à des recoins de bâtiments, toitures, charpentes et autres…
Une législation stricte mais un rendu gratifiant
Immatriculation sur le moteur de l’appareil, demande de vol signifiée au minimum une semaine à l’avance, appel de la tour de contrôle de l’Aéroport de Bergerac quelques minutes avant le décollage et demande à la préfecture pour l’autorisation de survol de la ville, l’administratif à une importance cruciale pour le bon déroulé de l’opération.
Le plus fastidieux et le plus long dans cette activité reste au final les démarches. Pour 2h passées à celles-ci, le vol en comparaison peut durer de 3 à 25 minutes. Lorsque l’on respecte tous ces critères, le décollage est possible et le pilotage est désormais la seule chose qui occupe l’esprit du pilote. Les mouvements, qui se doivent d’être précis et fluides pour pouvoir exploiter les images, s’apprend au fur et à mesure du temps.