Sensibiliser, émouvoir, toucher… Quelques mots simples, vrais, des mots piliers qui parlent à la réalisatrice bergeracoise, Adeline Poëtt. Des mots symbolisant le thème de son prochain film « Le chant des sirènes » qui sortira le 13 septembre prochain au cinéma Grand Écran de Bergerac.
Elle voit sa vision des choses à travers les inégalités présentes : pauvres/riches, des amours/désamour… La réalisatrice souhaite accrocher les gens par leurs différences.
Pour « Le chant des sirènes » Adeline s’entoure de la même équipe de passionnés et de bénévoles locaux. Cependant tous ne sont pas novices et des techniciens du son, de la lumière, du cadrage viennent appuyer le professionnalisme de la production. Le financement, bâti sur une cagnotte mise en ligne, permet de mieux gérer la logistique et le matériel, qui se perfectionnent au gré des films.
« Nous tournons 2 à 3 jours par semaine sur une durée approximative de 8 mois. Je suis plutôt dirigiste et exigeante et certaines scènes peuvent durer jusqu’à trois heures avant que j’obtienne ce que je veux… »
Le chant des sirènes ne sera certainement pas sa dernière réalisation. Ce besoin de s’exprimer existe aussi dans le théâtre qu’elle côtoie avec la compagnie « Au Nom de la Troupe » mais aussi dans l’écriture, avec un prochain roman, « Louise », qui sortira en librairie au mois d’octobre prochain.
