Amandine Bonneau est artiste, créatrice de la marque Méri-li. Elle compte le confinement et elle y adjoint l'opportunité créatrice. C'est…
Témoignage de confinée : Aurélie, institutrice à Bergerac
Deuxième volet de nos témoignages de Bergeracois confiné. Ce matin, c’est Aurélie qui livre son sentiment sur le confinement et son métier de professeure des écoles à Bergerac.
La période de confinement:
Le confinement a été une période où sans s’en rendre compte, le dialogue avec les parents a évolué et nos pratiques pédagogiques aussi. Nous recevons des injonctions ministériels sans se rendre compte de la réalité du terrain. Même si nous utilisons déjà des outils mis à disposition pour l’école comme par exemple « Aliénor », qui permet la diffusion des devoirs, des informations auprès des familles. Il ne fonctionnait plus, avec la surcharge du nombre d’utilisateurs.
Chaque collègue a du trouver sa manière à lui de fonctionner : mise en place de « padlet», cours en Visio-conférence (quand cela pouvait être possible). Dans notre école, nous avons opté pour la création de boîte mail pour favoriser la discussion avec les parents et le stockage des documents sur google drive. La boîte mail académique étant, elle aussi surchargé ! Nous faisions aussi les photocopies pour les enfants, et nous continuons.
Au début, nous avons senti que certains parents étaient perdus. Et c’est normal. Pour nous certaines choses nous paraissaient d’une évidence, alors que ce n’est pas le cas. Du coup, on a pris le temps de faire des « pas à pas », pour expliquer les notions. D’autres enseignants, ont fait des vidéos, créer des Powerpoints….Plus les appels téléphoniques, pour vérifier si les enfants vont bien, qu’ils travaillent un peu et discuter avec les parents qui n’y arrivent pas ou plus. En somme les rassurer.
On ne peut pas nier que pour certains élèves ça n’a pas fonctionné. Car l’école à la maison, n’est pas toujours motivante. L’école étant un lieu de socialisation, d’entraide et de coopération. Les enfants les plus fragiles doivent reprendre le chemin de l’école.
Aurélie P.